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Gênes
Les photos sont cliquables ! Gênes : une ville plutôt hétérogène...
Ajout du 23 mai 2003
Ce site a pour but de fournir des informations qui soient le plus précises et correctes possible. De ce fait, je me dois de mentionner sur cette page le message de David, qui m'a envoyé un message (assez critique je dois dire!) mais qui donne une vision complètement différente de la mienne. De plus, il a vécu un certain temps à Gênes, je pense donc, que sa visions est probablement plus précise et "juste" que la mienne. Je le remercie pour cette contribution.
Ajout du 14 février 2003 Petites informations complémentaires sur Gênes sur à la question d'un visiteur. Si vous vous arrêtez à Gênes, vous devez visiter peut être intéressant, essayez de voir l'aquarium, qui m'a laissé un bon souvenir... Si tu veux te risquer à monter la route qui te mènera en haut de la ville, tu pourras admirer les deux versants de Gênes. Un ancien château fort est visitable tout en haut. Ce château fait partie d'un ensemble de beaucoup de forts et fortifications, érigés dans le passé, lorsque Gênes était la proie des envahisseurs pour sa position stratégique. Je crois me rappeller que le nom de ce château est le Forte Sperone sans en être sur à 100%, et je sais que des spectacles s'y passent, et qu'il est visitable. J'y accédais par l'arrière de l'auberge de jeunesse de Gênes, par un esclalier de pas mal de marches.après il fallait suivre une route et continuer de monter. Il est perché tout en haut de la colline qui domine Gênes. Si vous y allez en partant du port (Porto Antico), soyez prêts, car les bus conduisent comme des dingues !! La ville en soi m'a tout de même un peu déçue... Mes ballades en villes alternaient étonnement et dégoût. Etonnement car la ville est historiquement très riche, dégoût lorsque au détour d'unr ruelle je devais éviter les seringues qui jonchaient le sol, et ce en centre ville. Lors de mes ballades, j'ai également pu aller dans la zone portuaire (Gênes étant un noeud important de voies navigables vers la France, la Sicile, etc) et voir un décors pas très valorisant, de carcasses de voitures, de crasse et de pollution. Cette zone inclus la "Lanterna di Genova", monutent célebre et phare remarquable de Gênes. Néanmoins, vous pouvez vous ballader dans l'une des artères principales, facile à trouver, c'est celle où se trouvent toutes les banques, il me semble que c'est la Via Garibaldi, vous découvrirez des bâtiments anciens qui extérieurement ne sont pas spécialement beaux, mais qui à l'intérieur peuvent parfois renfermer des trésors cachés : jardins privatifs, escaliers en ardoise, mosaïques et peintures... Pas mal de surprises ! Quelques liens pour aller plus loin - www.genovapanoramica.com : à voir absolument, une gallerie de photos panoramiques - www.geocities.com/hostelge/ : le site de l'auberge de jeunesse de Gênes, où je résidais - www.turismo.liguriainrete.it : site sur le tourisme en Ligurie - www.centrostoricogenova.com/galleriafoto/foto.htm : galleries photos de Gênes - www.genovagando.it/ : portail officiel de Gênes - www.castellitoscani.com/italian/indice_alfabetico.htm : les châteaux de Toscane - www.ardesiafontanabuona.com/ : petite commune d'extraction d'ardoise. Première étape de mon voyage en Italie : Gênes, ou Genova (en italien).
Curieuse sensation dans cette grande ville d'Italie, qui doit approcher les 500 000 habitants. Etape importante des ferries à destination de la Corse, de la Sicile et de la France. Grand port également, industriel, et à proxilité de l'aéroport, partiellement construit sur la mer. Cette ville me laisse une impression assez étrange; à la fois stylée -photo de droite-, avec des bâtiments aux dé&coration asseez lourdes pârfois, frisant le baroque, mais aussi tellement polluée... Sale ! (photo ci-dessous à gauche). Les murs sont noirs, la pierre est recouverte d'une couche de crasse que l'on retrouve partout, et surtout sur les trottoirs, dont la tristesse n'a d'égale que l'insalubrité de certaines petites ruelles Génoises... Photo : Fontaine sur la Piazza De Ferrari, devant le Palais Ducal Quel dommage que cette église, -à gauche-, soit si sale... On le voit mieux sur la grande photo, les colonnes et le fronton sont noirs, sales d'une pollution qui devient de plus en plus problématique... Les ferries du port, les bus, les autos en centre ville... Je noterai d'ailleus que le périphérique de la ville passe par.... le centre ville !!! juste en surplomb de l'aquarium de Gênes, le plus grand d'Europe.... Incroyable ! La cabine que vous voyez à gauche est une petite capsule ascentionnelle, qui vous permet d'admirer Gênes à une hauteur de 25 mètres. En fait, on ne le voit pas car la photo est petite, (et on ne peut pas l'agrandir celle là...), mais le périphérique est juste à droite de cette passerelle... Je vous laisse imaginer les nuisances sonores quand vous voulez vous reposer un peu avec les pigeons sur le port : klaxons, sirènes de police et autres gaz d'échappement... L'explication du choix de cette trajectoire est assez simple. Gênes est construite à flanc de coteau... L'on trouve donc un grand nombre d'escaliers, d'ascenceurs, voir même de funiculaires et autres trains à crémaillères... Assez inhabituel, mais ça a son charme. Le dénivellé est assez important, je ne sais pas également de combien il est, mais je l'estimerais à environ 200 à 250 mètres, entre le point le plus haut de la ville et le niveau de la mer (le port). Compte tenu de cette situation, à moins de passer sous la montagne, on ne pouvait pas contourner Gênes. Le périphérique passe donc "où il y a la place"... Le centre ville est, somme toute, assez agréable. La rue principale, la mieux conservée au niveau des différentes décorations qui l'ornaient auparavant (peintures, fresques) et dont j'ai oublié le nom (G.), est tout de même aussi tachée par la pollution... Hélas ! Car quand l'on rentre dans le hall de certaindes maisons d'époque, on découvre des escaliers en ardoise (pierre très utilisée également à Gênes), avec des marches de 3 mètres de large d'un seul bloc (!), des peintures, des rosaces, des fontaines... De nombreuses choses superbes, mais qui semblent dependant se mourir lentement, faute d'entretien... Cela dit, en observant un peu, cette rue qui est sans doute la plus belle au niveau de la "présentation", regroupe en fait une très grande partie des banque de Gênes... Il n'y a d'ailleurs quasiment que des établissements bancaires dans cette rue... Image de marque ou vitrine, le lieu est sans doute stratégique ! Gênes recèle également de petites ruelles, et d'un centre historique. Vous pourrez y voir la maison natale de Christophe Colomb -à gauche-, proche de l'une des ancienne portes fortifiées de la ville. Les voitures y sont d'ailleurs parfois interdites d'accès, faute de place... De petits restaurants sont ouverts, les gens discutent tranquillement aux terrases. Une partie de la ville un brin plus calme, et qui apporte à Gênes une dimension légèrement nostalgique. Il semblerait cependant que Gênes, grande ville n'échappe pas à la règle... Ca craint aussi dans certains coins, et il ne vaut mieux pas trop trainer après 22h00. Le trottoir de l'avenue qui longe le port se laisse donc piétiner par les quelques prostitutées qui proposent leurs services, et par une population nocturne, peut-être un brin moins fréquentable que celle de la journée... Gênes, vu du haut de la colline (ci-dessus), c'est un spectacle assez impressionnant. Cette photo représente la partie gauche (vu de la colline) de la ville. En fait, la partie de Gênes que je vous ai fait visiter, c'est un tout petit morceau de la totalité, qui s'étend sur les deux versans de la colline, à perte de vue... J'ai pris la photo de gauche du haut du train à crémaillère (un peu plus haut). C'est la partie droite (de la colline) de Gênes. En rassemblant les deux moitiés, sans compter ce qui est caché derrière la colline, ça commence à faire une bonne surface... Un autre cliché de la partie gauche, ainsi que de la zone encore un peu plus à gauche, ou la ville vient mourir à flanc de coteau (image de droite). L'environnement naturel qui entoure Gênes est relativement pauvre. J'entends par là que la flore est essentiellement constituée d'herbes rases, qui était d'ailleurs brûlée par le soleil au moment où j'y étais (août). Beaucoup d'anciens châteaux forts sont encore visibles, et témoignent de la position stratégique de la ville il y a quelques siècles. Le port de Gênes revêt toujours aujourd'hui un rôle de carrefour, notamment pour les ferries. Deux derniers clichés, l'un d'un endroit près de Val Fontanabuona, une vallée d'où l'on extrait une ardoise d'une qualité remarquable (servant entre autre à la fabrication des plaques de billards, réalisées en ardoise), et à droite, une vue de Gênes de nuit (merci à Than Nhy !) et prise de l'auberge de jeunesse où je dormais; vous remarquerez sans doute le nuage de pollution qui plane au-dessus de la ville... Cette derniere photo m'a été envoyée par Thanh Nhi (une amie rencontrée à l'auberge de jeunesse de Gênes), que je remercie au passage, et qui est le village côtier de Ste. Margherita, près de Portofino. Toutes ces photos vous montrent quelle est la variété des paysages que présente la région de Gênes. C'est l'endroit rêvé pour partir en vacances! Commentaire d'un visiteur, le 14 mai 2002 (à qui j'adresse mes remerciements)
" J'ai bien apprécié votre lecture de la ville de Gênes, capitale de la Ligurie, et de son environnement. Ma famille maternelle est originaire des montagnes qui se trouvent au nord-est de Gênes (Fontanabuona, au coeur de la chaîne de l' Apennin ligure qui sépare la plaine du Pô de la Méditerrannée ) et qui sont très différentes de l'aire de Gênes même: très boisées (chênes rouvres,chataigniers, aulnes) beaucoup d'eau,très pluvieuses aussi! Et peuplées de gens qui sont restés longtemps à l'écart des changements importants des courants de l'histoire: ce sont des Ligures qui ont d'abord résisté aux Romains, aux Lombards, aux Français et on peut dire au gouvernement de Rome jusque dans les annees 60. La langue ligure n'a d'ailleurs que peu de liens avec l'Italien(toscan). Gênes a été victime de la révolution industrielle: sidérurgie, pétrochimie et du chauffage urbain au charbon appauvri, mais aussi aggravé par un manque d'interêt des italiens pour l'environnement public (pour ce qui est du privé, pas de probléme!).C'est à dire que l'on a laissé s'accumuler les activités polluantes sur le littoral qui est très étroit à cet endroit là puisque la montagne descends pratiquement dans l'eau. Son sort s'apparente assez à celui de Marseille: déstructuration des activités marchandes du port, vieillissement de la population, absence de projet de territoire, desinterêt du patrimoine environnemental et historique, éloignement du centre de l'europe active. Gênes et Marseille sont d'ailleurs au centre de zones les plus pollués du continent (nombre de jours d'alerte pour la qualité de l'air). Au 19 éme siècle et au début du 20 éme siècle, cette région intérieure a été quasiment vidée de ses habitants par une épidémie de choléra (vers 1860) et par l'émigration vers les Etats-Unis, l'Amérique du sud (Argentine-Pérou) et la France. Aujourd'hui, les italiens sont un peu plus conscients des atteintes à l'environnement et ont pu limiter les dégats dans l'espace public naturel et urbain; mais pour des centres historiques très importants comme le vieux Gênes du 16 éme et du 17 éme, la masse des capitaux nécessaires à une remise à niveau des tous ces quartiers que vous décrivez est impossible à réunir (comme pour Venise) et ces centres urbains se vident progressivement en devenant des zones marginales. Jusqu' au jour où quelqu'un décidera de les raser en conservant quelques éléments comme souvenir. Etc... bref une absence curieuse d'identité collective et de partenariat local. Juste une anecdote à propos du nom de Gênes en italien : Genova ( Zena en ligure), j'ai rencontré des français qui, venant de Trieste et allant à Genève (Ginevra en italien) , ont mal interprété les panneaux autoroutiers italiens et se sont retrouvés à Gênes! c'est à dire à l'opposé, alors attention! François P. Quelques liens, pour aller plus loin : - Les forts de Gênes http://www.ferroviagenovacasella.it Dernière modification :
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